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Clermont Ferrand (Puy de Dôme)

Stade Clermontois

Fondé en : 1905 : Club Amical Sportif du Grand Air
vers 1910 : Club Amical Sportif Clermontois
1923 : fusion du Club Amical Sportif Clermontois, du Gaulois Athlétique Club et du Sport Olympique Clermontois pour former le Stade Clermontois
fin des années 40-début des années 50 : mise en sommeil
1955 : redépart
(reprise en 2010 après la rupture d'avec Cournon)

Site internet du club : https://stade-clermontois-rugby.ffr.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/stade.clermontois.rugby/

Palmarès :
Coupe de l'Avenir 2ème série : 1917

Ligue AURA : Auvergne - Champion du Terroir  Régionale 3 : 2024
Champion d'Auvergne Honneur : 1959
Champion d'Auvergne Promotion d'Honneur : 2015

Champion d'Auvergne 1ère série : 2013
Champion d'Auvergne 3ème série : 2011
Champion d'Auvergne ? : vers 1947

CAS Clermont
Champion du Centre  : 1918, 1919, 1920, 1921

Adresse :

Ligue Régionale Auvergne Rhône Alpes
ex
Comité : Auvergne
Equipe première : Auvergne Rhône Alpes : Régionale 3

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Historique issu du site du club (2022)

L’Histoire du Rugby en Auvergne commence quelques années avant le 20ème siècle! Les élèves du Lycée Blaise Pascal furent les premiers à pratiquer ce jeu, plantant leurs poteaux sur la place des Bughes, où s’élève maintenant la Maison des Sports.

C’est toutefois à partir de 1905 que les premiers Clermontois, passionnés de ce sport, prirent l’habitude de se rassembler sur le terrain en pente et parsemé de cailloux des Galoubies, se groupant sous le nom de Club Amical Sportif du Grand Air, ancêtre de la section du Stade.

Les matchs étaient déjà sérieux, et l’enthousiasme considérable, malgré l’état vétuste des installations et en dépit du petit mur qui longeait le terrain, dressant un ultime rempart devant les trois-quarts en débordement.

Puis, sur l’initiative de François Dutour, le doyen des internationaux auvergnats, ces pionniers se placèrent sous la bannière du Club Amical Sportif Clermontois qui alignait dès cette époque quelques joueurs d’excellente valeur.

Après l’interruption de la guerre, une nouvelle équipe composée de tous jeunes joueurs, s’aligne dans la Coupe de l’Avenir qui remplaçait alors le Championnat de France de deuxième série. Et c’est la consécration dès 1917, sous la forme d’un titre national inespéré, sanctionnant une série de victoires sur Dijon, le Paris UC, Annecy et Périgueux.

Poursuivant sur leur lancée, les Clermontois dominent leurs rivaux de Moulins et Nevers au cours des saisons suivantes, remportant régulièrement le Championnat du Centre.

Et nous voici en 1923, date de la fusion du Club Amical Sportif Clermontois, du Gaulois Athlétique Club et du Sport Olympique Clermontois, pour former le Stade, placé d’abord sous la direction du Docteur Fichot auquel succèdera Honoré Fleury.

La section de Rugby, prise en mains par Pierre Perris, se distingue alors dans le Championnat Honneur (Pro D2 actuelle), rivalisant souvent avec quelques équipes d’Excellence (Top 14 actuel). C’est l’époque des luttes homériques avec l’AS Montferrandaise pour la suprématie régionale.

Montferrand finira par s’imposer en progressant jusqu’à devenir aujourd’hui l’un des plus grands clubs français et européens.

Les couleurs du Stade vont briller pendant plusieurs années sur tous les terrains de France, allant même jusqu’aux portes de l’Excellence (échec en finale devant Brive sur le score de 3-0) et arrivant deux fois en demi-finale contre les Arlequins de Perpignan puis l’AS Bayonne.

La saison 1931 allait être marquée par des incidents regrettables aboutissant à une scission au sein de la Fédération Française de Rugby. Plusieurs clubs importants conduisaient le mouvement et décidaient de se grouper, créant l’Union Française de Rugby Amateur, à laquelle se joignait le Stade Clermontois à l’issue d’une assemblée générale tumultueuse.

En fait tout rentrait dans l’ordre dès l’année suivante et les Stadistes, dirigés alors par Michel Pascal, continuaient de s’imposer comme les chefs de file à l’échelon régional.

Mais en 1939 la guerre de nouveau disperse joueurs et dirigeants. La Maison du Stade est réquisitionnée, le sport n’est plus de saison.

Bientôt pourtant, quelques vieux dirigeants ainsi que de jeunes joueurs vont lutter pour maintenir le rugby au Stade. Ils s’activent dans des circonstances difficiles. Les déplacements sont des équipées aux péripéties farfelues et parfois tragiques. Les déportations, les départs au maquis, l’incertitude, les privations interdisant d’autre espoir que de durer. Aussi, l’équipe stadiste, décimée, ne pouvait repartir pour la saison 1943-44.

Aussitôt après la Libération en 1945, une nouvelle formation se rassemble et dispute le Championnat d’Auvergne. Et l’année suivante, classée en Deuxième Division, elle prend part au Championnat de France.

Le Stade s’adjuge de nouveau le titre régional et frôle la réussite dans le Championnat de France, où Fumez lui barre finalement la route de justesse. Mais dans le même temps, les nuages s’amoncellent dans les coulisses, les dirigeants affrontent de graves difficultés financières, à tel point que la section Stadiste ne disposant plus des moyens minimum pour continuer à fonctionner, doit être dissoute purement et simplement. Pour plusieurs années le Rugby cesse donc de figurer parmi les activités pratiquées au Stade Clermontois.

Il faudra attendre le mois de Juillet 1955 pour qu’une nouvelle équipe soit mise sur pied, grâce à l’acharnement de l’Amicale des Ex ; Et encore ce nouveau départ avait-il lieu sous des auspices peu favorables puisque le règlement obligeait le Stade à s’aligner au dernier échelon du Championnat Régional. Pire encore, le premier entrainement au Parc Municipal Philippe Marcombes allait se dérouler de tragique façon. Lucien Massip, qui devait le diriger, s’effondrait à son entrée sur le terrain et expirait quelques minutes plus tard dans le vestiaire.

L’élan était donné malgré tout ? Une nouvelle génération de joueurs apparaissait bientôt. Le Stade retrouvait rapidement sa place en tête du Championnat Régional.

La montée se poursuivait alors progressivement et en 1961, les Stadistes, vainqueurs du Havre, accédaient enfin à la Troisième Division avec une formation dirigée par René Etellin.

Le club clermontois, entrainé alors par Henri Gibert, connaissait alors une nouvelle période faste coïncidant avec l’épanouissement de jeunes joueurs de très bonne valeur. Les résultats de la saison 1964 dépassaient toute espérance, le Stade ne ratant qu’in extremis devant Mauléon après prolongations la montée en Deuxième Division.

Brusque coup de frein l’année suivante. Une malheureuse saison marquée par une série exceptionnelle de blessures, ramène le Stade au niveau régional. Et il faudra attendre 1969 pour opérer la remontée en Troisième Division. Il est vrai que les « rouge et bleu », placés alors sous la direction de Lucien Piquet et René Routurou, s’étaient entretemps sensiblement renforcés.

En 1970, avec l’appoint de l’international gallois Brian Thomas, le Stade allait dominer le Championnat de Troisième Division. Mais, invaincus jusqu’aux huitièmes de finale, les Clermontois échouaient encore une fois aux portes de la Deuxième Division à la suite d’une blessure de Gérard Fleury dans les premières minutes de la partie.

En 1971, après avoir figuré dans le groupe de tête des clubs français de sa division, le Stade était éliminé en Seizièmes de finale (6-5).

La déception causée par cet échec inattendu était toutefois contrebalancée par une joie immense. C’est en effet une solide garantie d’avenir qu’ont apporté au Stade Clermontois l’équipe des Juniors A, parvenue en quarts de finale du Championnat de France, après avoir battu successivement les équipes de Nationale de Vienne, Avignon, Vichy, Aurillac, Montferrand, Agen et fait match nul avec Toulon, ne succombant que devant Bages, finaliste.

En 1974 le Stade retrouve la Troisième Division après la victoire 15-6 devant Digoin. En 1976 c’est le retour en Deuxième Division Groupe B puis le Stade s’installera en Première Division Groupe B de 1978 à 1987.

En 1994 les premières difficultés apparaissent mais grâce au dévouement et au dynamisme de certains, le maintien est assuré jusqu’en 1997. Jusqu’en 2001, date de la grande tourmente, le Stade évoluera en Troisième Division.

Depuis, la section Rugby se reconstruit lentement mais surement pour se stabiliser au plus haut niveau régional.