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Lourdes (Hautes Pyrénées) Football Club Lourdais Rugby |
Fondé en : 1911 FC Lourdes XV, FC Lourdes Hautes Pyrénées, FC Lourdes XV, FC Lourdes Rugby
Site internet
du club : http://www.fcl15.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/fclxv/
Site philatélique du club : www.lestimbresdurugby.fr
Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Football_club_lourdais_XV_Hautes-Pyrénées
Palmarès :
Champion de France : 1948, 1952, 1953, 1956,
1957, 1958, 1960, 1968
Finaliste du Championnat de
France : 1945, 1946, 1955
Challenge
Jean Bouin : 1985 (ou Montferrand)
Challenge Yves du Manoir : 1953, 1954, 1956,
1966, 1967, 1981
Finaliste du Challenge Yves
du Manoir : 1977
Coupe de France : 1950, 1951
Finaliste de la Coupe
de France : 1948, 1984
Champion de France Groupe B : 1995
Champion de France Fédérale 1 Play Down : 2008
Champion de France National B : 1981
Champion d'Armagnac-Bigorre : 1922
Trophée Castell : 1988
Champion de France Crabos : 1950
Champion de France Cadets Teulière : 1992
Coupe Gaudermen : 1971, 1992
Challenge Béguère : 1962, 1963, 1967, 1974, 1976, 1977
Ecole de rugby : voir Valmont
Adresse : Stade Antoine Béguère - BP 159 - 65105 LOURDES Cedex
Ligue Régionale Occitanie
ex Comité : Armagnac-Bigorre
Equipe première : Fédérale 1
Accueil/Home
cliquez sur le ballon
Il était une fois Le Football Club Lourdais……..
Parti du Havre en 1882, le rugby connaît un prodigieux essor et si les
Capitales régionales se disputent chaque saison le titre, la
décentralisation commence à porter ses fruits.
Il entreprend une marche triomphale vers le Sud, où, par tempérament
les jeunes gens sont beaucoup plus attirés par le ballon ovale que par
le ballon rond. Quelques clubs sont déjà en place en Bigorre : l’Etoile
Sportive Vicquoise, le Stade Argelésien et bien sûr le Stado Tarbais qui
affiche sa suprématie en Pyrénées et au plan national.
Des Tarbais qui en 1911 sont battus en demi-finale du championnat par
le S.C.U.F. de Paris, le titre revenant au Stade bordelais.
A Lourdes, l’envie existe ; un
groupe local de pratiquants dispute quelques rencontres amicales avec
notamment en 1905 un match épique contre le Stade Argelésien. Rencontre
restée dans les annales pour une victoire de la formation lourdaise se
présentant dans la composition suivante :
Maumus – Toulet – Cazeaux – Louis Castay (cap) – F. Castay (o) Huret (m)
Courtade – Jean Dalavat – Laborde – Brenjot – Cassou – Malespine –
Bebel – Sarniguet – Arqué.
Expérience sans lendemain au même titre que les tentatives suivantes en 1907 et 1909.
Les frères Castay, Amand Soubirous – les docteurs Toulet et Méau
tentent en 1907 et 1909 des essais de formation d’un club. Les élèves
des écoles publiques qui commençaient à pratiquer le rugby s’unissent à
un groupe d’étudiants revenus dans leurs foyers et, sous les couleurs de
l’Etoile Sportive Lourdaise disputaient quelques matchs amicaux.
On n’a pas oublié ceux qui eurent l’honneur de porter les premiers espoirs du rugby lourdais.
Les frères Castay, MM. Amand Soubirous, Toulet, Méau, Brenjot,
Courtade, Heins, Brisemontier, Clos, Ross, Tourtel, Dalavat, Malespine,
Maumus, Ricarte, Domec, Peyras, Daurat, Abadie, Nicolau, Bazi, Boubée,
Claverie, Gleyze sont à citer comme pionniers du rugby local.
Le 29 avril 1911, le Football
Club Lourdais était né. La déclaration officielle et obligatoire
figurait au Journal Officiel sous la paternité de M. Jean Dalavat.
Cela n’alla pas sans mal, une vive discussion opposa les membres du
club, certains considérant que le sigle choisi était en parfaite
homonymie avec celui du F.C.Lyon, Champion de France en 1910 et leur
paraissait trop ambitieux. Contestation sans lendemain, le Docteur Méau
fut porté à la Présidence et tout le monde se mit au travail. Il est
vraisemblable que l’évènement dut faire quelque bruit dans la cité et en
Bigorre et que sur le berceau du club lourdais ne firent pas défaut, au
jour de son baptême, espoirs et ambitions.
Il était une fois ….
Ainsi commencent les contes qui laissent toujours leur part de rêve de légende dorée.
Une humble bergère, enfant du Pays de Bigorre allait rendre Lourdes
connue du monde entier. Plus tard, bien plus tard, des enfants de la
cité ajouteront un autre renom à ce coin privilégié des Pyrénées. De
fameux joueurs de rugby allaient faire parler de Lourdes sur tous les
grands stades de France et au-delà des frontières à travers l’équipe
nationale à laquelle ils apportèrent une large contribution.
Cette participation exceptionnelle au rugby national est fort bien
illustrée par un brillant palmarès… Huit titres de Champion de France de
première division pour onze finales jouées classent le Football Club
Lourdais à égalité avec Agen au quatrième rang dans la hiérarchie
nationale derrière le Stade Toulousain, le Stade Français et l’A.S.
Béziers .
En ajoutant à ces « Brennus » deux victoires en Coupe de France, six
succès en Challenge Du Manoir on voit que le F.C. Lourdes possède une
carte de visite que peuvent lui envier la plupart des clubs français.
Titres conquis au plus haut niveau, mais on ne peut ignorer les
Champions du Groupe B, les sacres de la Nationale B, des Juniors Reichel
et Crabos, des Cadets agrémentés de quelques challenges.
La satisfaction de ces champions ne s’est jamais limitée aux titres,
leur fierté est de les avoir acquis avec un style de jeu incomparable,
souvent imité jamais égalé.
Quant à l’Equipe Nationale elle n’a eu qu’à se louer de l’apport lourdais tant dans les années cinquante avec les Jean
et Maurice Part, Robert Soro, Eugène Buzy, Roger Martine, Antoine
Labazuy, Henri Domec, Jean Barthe, Roger Bourdeu, Diochet Mantérola,
André Abadie, Pierre Tarricq, Henri Rancoule, Henri Claverie, Pierre
Lacaze, que dans la décennie suivante avec les Michel Crauste, Roland
Cranée, Jean Gachassin, Michel Hauser, Michel Arnaudet, Guy Calvo,
Jean-Pierre et Jean-Henri Mir, Raymond Halçaren, André Campaès, et plus
tard encore avec René Bergès-Cau, Alain Caussade, Pierre Berbizier,
Michel Crémaschi, Manuel Carpentier, Jean-Pierre Garruet, Jean-François
Marchal, Louisou Armary.
N’oublions surtout pas, la part considérable prise dans l’organisation
du jeu par Jean Prat et Pierre Berbizier lors de leurs passages à la
direction technique du quinze national.
Un palmarès remarquable sur le plan
national, un concours apprécié dans le concert international, c’était le
F.C. Lourdes tout en haut de la pyramide et surtout au sommet de son
art.
Ce n’est qu’avec le recul du temps que l’on mesure la part assez
exceptionnelle prise par le rugby lourdais au sein de l’élite de
l’époque.
Exploits sportifs quelquefois rapportés par ceux qui ayant vécu cette
période rare évoquent à travers leurs souvenir de joueurs ou de
spectateurs des moments privilégiés.
C’était HIER…. Dans la deuxième moitié du siècle dernier !
Aujourd’hui, le rugby a changé.. ; il a sûrement perdu de cette convivialité qui faisait sa force.