Saint Jory (Haute Garonne) Rugby Club Saint Jory
Bruguières XV |
Fondé en : 1973 : Entente Sportive Etoile Saint Jory (club omnisport)
1996 : Rugby Club Saint Jory XV (à la suite de la dissolution du club omnisport)
19?? : fusion de Saint Jory et de Bruguières
Site internet
du club : http://www.sjb15.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/people/Rugby-Club-Saint-JoryBruguières/100046915783438/
Palmarès :
Champion Ligue Occitanie Réserves Régionale 2 : 2024
Champion des Pyrénées Réserves Promotion d'Honneur : 1992, 2014
Champion des Pyrénées Réserves 1ère série : 1988
Champion des Pyrénées Réserves 2ème série : 1983, 1999
Champion des Pyrénées Réserves 3ème série : 1980
Champion des Pyrénées Réserves ? : 1978
Coupe des Pyrénées Promotion d'Honneur : 2009
Bouclier du Terroir Haute Garonne Promotion Honneur : 2022
Challenge Bruno : 1984
Challenge Relin : 1992
Champion des Pyrénées Juniors Danet :2005
Challenge Bretenoux des écoles de rugby : 2010
Champion Haute Garonne Minimes : 1984
Champion Haute Garonne Benjamins : 1992
Entente Toulouse Lalande-Saint Jory
Champions des Pyrénées Juniors : 1983
Entente Canton Nord ?
Champion des Pyrénées Cadets à XII : 2000
Adresse :
Ligue Régionale Occitanie
ex Comité : Midi Pyrénées
Equipe première : Occitanie : Régionale 2
Accueil/Home
cliquez sur le ballon
C’est au printemps 1973 qu’Emile et Jacqueline Ramplou lancent l’idée d’une équipe de rugby dans la banlieue maraîchère de Toulouse. Ils trouvent tout de suite André Toustou, un entraîneur d’expérience, et c’est autour de ce triumivirat que l’équipe dirigeante met sur pied le premier match, dans le cadre de la fête locale, le 12 août 1973. Et quel match ! Puisque l’équipe de Saint-Jory renforcée notamment par les frères Spanghero rencontre l’A.S. Béziers (champion de France) sur le terrain de la route de Saint-Caprais. En championnat, c’est un succès, puisqu’après s’être qualifiée, l’équipe dispute les demi-finales du championnat des Pyrénées contre Cazères. Les joueurs qui ont marqués cette première saison sont : Georges Boé, le capitaine, aux qualités physiques impressionnantes ; Jean Munoz, l’ailier insaisissable, et Serge Callegari, un sacré buteur. A noter que dès cette première saison, sous l’impulsion de François Cazalot, le facteur du village, l’école de rugby fait ses premiers pas.
Avec un nouveau président, le docteur Gaychet, notre effectif s’étoffe et les signatures les plus spectaculaires sont celles de Bernard Bouteiller et Claude Mertz, internationaux de hand-ball et qui, après un match de hand le samedi soir à Strasbourg, par exemple, échangent leurs baskets contre les crampons pour jouer au rugby avec leurs copains de Saint-Jory, le dimanche après-midi. Malgré leur apport, la qualification ne peut être obtenue.
Elle voit l’engagement d’une équipe réserve en championnat. Il est à noter que depuis, notre club a toujours engagé deux équipes seniors en Championnat des Pyrénées. Ce sera également la première participation au trente-deuxième de finale du Championnat de France après une série de matchs de barrage avec notamment celui disputé sur le terrain de Villemur contre L’Isle-sur-Tarn avec une courte victoire (9 à 7), mais un souvenir inoubliable pour ses acteurs, tant il est intense et indécis jusqu’à la fin et dans des conditions difficiles.
Notre club continue à s’étoffer avec l’apparition d’une équipe cadets sous la conduite de Stan Pyrda et Jean Gausseran. Un très bon parcours des seniors II, ils sont qualifiés pour les phases finales. L’équipe I est écartée de la finale des Pyrénées pour deux petits points face à Puylaurens, mais le club jouera en troisième série l’année suivante. Elle s’incline également en trente deuxième du Championnat de France contre Saint-And ré-de-Roquelongue, sur le terrain de Montréal- d’Aude, devant une « cohorte » de supporters des deux équipes qui ont crée une ambiance de fête (trompettes, clairons et pétards). Et puis, le 8 juin 1977, tout s’effondre : Jean-Marie Ripert, vice-président, capitaine-joueur, leader naturel, ami de tous et écouté de tous, décède accidentellement et laisse un grand vide.
Ce premier contact avec la série supérieure sa passe sans encombre, car l’équipe I se qualifie pour les phases finales du Championnat des Pyrénées alors que l’équipe II ramène le premier titre officiel à notre club : Champion des Pyrénées, en battant Naucelle par 13 à 8, à l’issue d’un match intense et incertain jusqu’à la fin. L’équipe est composée de : Lang, Pascual, S.Fayot, Royo, Tolleron, Sabathe (o), Barbe, Caries, Gaillac, Milan, Quintane, Arnaud puis Rau Demarchi, Lacombe et Baillet ; remplaçants : Hubert, Costamagna, Rau et Mader. Suivant le vœu du nouveau président, le Dr Kasimirowski ( aidé dans son action par deux vice-présidents très actifs : Bernard Duffaut et Yvon Régis), un bureau spécifique Ecole de Rugby se met en place sous la responsabilité de Jean-Jacques Barbe. La première décision est de créer une entente pour la saison avec l’Ecole de Fenouillet, ce qui nous permet d’avoir un bon effectif (55 jeunes) et aux poussins d’obtenir leur premier trophée au Challenge du premier pas.
Afin d’honorer la mémoire de son vice-président et capitaine disparu, le Challenge Jean-Marie Ripert est organisé en début de saison. Aucune des huit équipes engagées ne résiste face à la motivation de tous les joueurs et le trophée mis en jeu est remporté face à nos voisins de fenouillet. Cette année, l’entraîneur André Toustou possède une équipe particulièrement bien adaptée au jeu de mouvement qu’il préconise. Autour de la « tour de contrôle » Gaby Potters (1.95 m et 128 Kg en début de saison), les avants (Néné Rossi,Satto, Demarchi, F. Prat, Rizzo, S. Fayot, Callegari, L. Bianchini (capitaine) R. Boffo, Dalla Betta) sont très mobiles ; derrière, Pascual, Semenadisse, Barbe, Royo, P. Fayot, Ruby, Munoz sont des trois-quarts vifs et rapides ; Tolleron et Battistella particulièrement percutants. Hélas ! Cela n’est pas suffisant pour l’accession en deuxième série, car nos « frères ennemis » de Fronton nous barreront la route. « Frères ennemis », car lors de cette confrontation, cinq joueurs frontonnais ( Martin, B. Prat, Tournier, S. Zulian et Mouysset) portaient les couleurs de l’E.S.E Saint-Jory l’année précédente. La saison se termine par une innovation : le premier voyage de fin d’année (depuis devenu une tradition). A Barcelone, plus précisément, où l’équipe universitaire du B.U.C nous accueille.
Des nouveautés avec la construction des tribunes, des vestiaires et la mise à disposition d’un deuxième terrain. L’arrivée aussi du nouvel entraîneur-joueur Claude Rodriguez. André Toustou, toujours présent, devient directeur technique du club. Les soigneurs, quant à eux, restent les mêmes car les joueurs ne peuvent se passer des massages pratiqués par les douces mains des maraîchers Roger Margarit et Albert Molinari. Un bon parcours à l’issue des poules de dix nous permet d’accéder en deuxième série et de continuer notre progression d’autant plus que l’équipe II obtient son deuxième titre de Champion des Pyrénées contre Fenouillet, à l’issue d’un match assez rude, surtout pour André Raux et René Rossetto, qui fêteront la victoire sur un lit d’hôpital
Toutes les catégories sont représentées. Les cadets ont grandi, le groupe s’est étoffé et c’est ainsi que Jean Gausseran et Stan Pyrda se retrouvent à la tête d’une équipe juniors vaillante et talentueuse, avec notamment les frères Frison (Jean et Charles) qui, depuis, ont fait leur chemin puisqu’ils sont devenus internationaux à XIII. Robert Martin est de retour au bercail et prend en main l’entraînement des séniors. Avec ses qualités de meneur D’homme et de courage, il permet à l’équipe I de terminer premier de sa poule et d’accéder à la première série. Hélas ! Pas plus les demi-finales du Championnat des Pyrénées contre Castelnau-Montratier que les trente deuxièmes de finale contre les Basques de Menditte, à Lembeye, sous un orage violent, ne permettent de poursuivre la course vers le titre.
L’inter-saison est marquée par l’arrivée d’une vingtaine de nouveaux joueurs dont un important contingent de Fenouillet : Beuzit, Brunel, Cugnet, Germa, Papaix, Sanchez (Jacky Sure les rejoindra un peu plus tard). La fin de saison est celle des coups de théâtre. Tout d’abord l’équipe II, qui une fois de plus, après une saison remarquable, quitte le terrain à l’issue de la finale (6à 6) contre l’U.S Arize en brandissant le bouclier des champions remis par le délégué du Comité des Pyrénées. Hélas ! Celui-ci s’est trompé, il n’a pas regardé le règlement qui est sans équivoque : « Toutes les finales se soldant par un match nul doivent être rejouées » Saint-Jory ayant dignement fêté son troisième bouclier et complètement démobilisé refuse de rejouer cette finale. C’est ainsi que l’U.S Arize empoche le titre sans l’avoir gagné sur le terrain, ni perdu d’ailleurs. Ensuite, c’est à la faveur d’un remodelage du nombre de clubs par séries que nous redescendons en deuxième série alors que, logiquement, le maintien était assuré. Robert Martin, le capitaine-entraîneur, n’admet pas cette décision et arrête son activité rugbystique. André Toustou, sur la brèche depuis neuf saisons, prend également du recul.
C’est la saison des changements. Yvon Régis succède au président Kasimirowski. Robert Martin à la retraite, Jean-Luc Rinaldi, le capitaine, entraîne l’équipe séniors en début de saison, en attendant l’arrivée de Pierre Lozes qui sera entraîneur en titre pendant quatre ans. Jean Gausseran parti dans un club voisin avec quelques juniors, c’est Jean-Jacques Barbe qui prendra le relais auprès de Stan Pyrda, en s’appuyant sur le noyau des jeunes qu’il entraîne depuis la création du club. Enfin, René Mader est promu président de l’Ecole de Rugby. La saison fut exceptionnelle, si l’équipe I ne put se qualifier, l’équipe II, pour la quatrième fois en dix ans, participe à la finale et remporte son troisième titre de Champion des Pyrénées devant Caraman, grâce à un savant dosage d’anciens (Potters, Beuzit, Callegari, S. Pyrda) et de jeunes sans complexes ( Castagnède, Deluc, Giavarini, E.Pyrda). Les juniors, en entente avec Toulouse-Lalande depuis le début de saison, sont aussi champions. Après un départ timide mais propice aux réglages, ils participent à la coupe Lafforgue, terminent premiers de leur poule et, sous la houlette du triumvirat Albaret, Barbe, Pyrda, remportent le trophée face aux coriaces Ariégeois de Mirepoix : 16 à 8. N’ayant jamais envisagé la défaite, l’ami Luigi De Stéfani préparera chez lui tous les ingrédients nécessaires pour une formidable et inoubliable troisième mi-temps. L’équipe était composée de Ph Salvatge, Pouy, Moran, Lachurie, J-L Salvatge, Castagnède(o), Deluc (m), Fachaux, Malpel, S de Stéfani, Cuq, Bielow, Jeanjean, Longo, Giavarini ; remplaçants : Irvoas, Gleyze, Duffau, Brian, blessé lors du dernier entraînement, n’a pu participer à ce match. Pour l’école de rugby, le clou de la saison sera le Challenge International de Pâques que le club organise pour les benjamins et les minimes avec les clubs voisins du canton nord de Toulouse (Castelginest, Aucamville, la Vallée du Girou et Lalande). La compétition se déroule sur deux jours sur les terrains des clubs organisateurs et nous avons le privilège d’organiser les phases finales, grâce à nos installations particulièrement bien adaptées. C’est l’occasion pour nos jeunes joueurs de rencontrer des équipes étrangères (Anglais, Espagnols, et Italiens), ainsi que des grands clubs français (Toulon, Nice, Stade Toulousain, Graulhet et d’autres encore.) C’est certainement grâce à ce genre de contacts qu’une équipe de minimes est en train de naître.
La saison commence par un stage de préparation de trois jours à Tuzaguet (c’est une première). Mais le Championnat ne veut pas sourire à nos séniors qui pourtant sont particulièrement assidus aux entraînements. Ils sont cependant récompensés en décrochant le Challenge Bruno (c’est le premier titre officiel pour l’équipe I) contre Monclar-de-Quercy (15-13), à Verdun-sur-Garonne, devant un nombreux public. Ont participé à cette victoire : Marot, J.L Salvatge, E. Pyrda, Brunel, Thizon, Séménadisse, Lastra, Giavarini, Pélegry, J.M Bielow, S. De Stéfani, Hamadi, Raux, Malpel, Sérieys, Surre, Papaix (capitaine), S. Pyrda, Courdy, Brian, Lachurie, Castagnède, Callegari. La grosse satisfaction de l’année est l’équipe minime qui, sur les conseils de ses éducateurs Robert Chabert, Gaby Potters et Jean-Pierre Boé, remporte le titre de Champion de la Haute-Garonne. L’équipe participe à des tournois importants (Challenge International de Pâques, Graulhet, Narbonne) et se distingue à celui de l’A.S Béziers, sur le terrain mythique de Sauclières où elle termine 5 ème au classement général sur 24 en s’adjugeant le challenge de l’offensive (le Petit Poucet a devancé tous les grands). Dans cette équipe très complète et valeureuse, un joueur commence une grande carrière : David Berty.
Avec seulement deux défaites sur quatorze matchs, l’équipe I obtient son billet pour la montée en première série après deux belles victoires contre Septfonds, mais elle échoue en demi-finale des Pyrénées contre Saix (12-19), sur le terrain de Lavaur. C’est dommage, car cette équipe enthousiaste, à forte ossature des jeunes joueurs formés au club et bien encadrée par Pierrot Loze et J-M Ercolessi pouvait prétendre au titre de Champion des Pyrénées. L’équipe II, grâce au pied magique de S. Callegari, joue la finale mais la perd (contrairement à son habitude) contre le cours du jeu à Blaye-les-Mines. L’équipe cadets (la plupart minimes la saison précédente) est aussi brillante que son aînée et termine les phases qualificatives invaincues. Hélas ! Elle échoue au moment des matchs décisifs. La saison se termine par le jubilé d’André Raux lors de la fête annuelle du rugby, qui sera, malgré la pluie, particulièrement réussie, et les cinq moutons préparés depuis l’aube par Louis Pujol, J.L Costamagna, Hamadi (le chameau) et Courdy sont tous dévorés d’un bel appétit par les nombreux convives. Une fois n’est pas coutume, les arbitres de la journée sont tout acquis à la cause de Saint-Jory puisque ce sont nos trois arbitres officiels : Jeannot Costamagna, J-L Rouane et Ch. Martin qui dirigent les matchs.
Les mauvais résultats de l’équipe I font que le club rétrograde pour la première fois de son existence. Mais cela ne remet nullement en cause le club qui est particulièrement bien structuré autour du président Yvon Régis qui s’appuie sur 40 dirigeants actifs et compétents. De plus, toutes les catégories, des poussins aux séniors, sont représentées et encadrées par une dizaine d’entraîneurs et éducateurs. Ainsi, l’ambiance reste toujours aussi bonne et les joueurs sont particulièrement bien « traités » par l’équipe féminine de cordons bleus que sont : Monique Albaret, Angèle Barens, Christiane Callegari, Anne-Marie Martin, Marie-France Salvatge et Christine Thizon. La saison se termine par un voyage à Benidorm qui nous permet de nous maintenir en condition physique en défiant le personnel de l’hôtel, lors d’un match de foot mémorable, où se révèle un grand gardien de but ……… Bernard Papaix !
Après cinq ans de présidence, Yvon Régis décide de passer la main. Cet homme chaleureux a su insuffler un esprit de camaraderie à tous les niveaux (dirigeants, joueurs, supporters) et Serge Callegari, qui le seconde déjà depuis plusieurs années, devient tout naturellement le nouveau président. Pierre Loze, l’entraîneur des seniors pendant quatre ans, cesse également son activité c’est tout naturellement là aussi que J-J Barbe, prend en main, en compagnie de J-M Ercolessi, l’entraînement des seniors qui sont en grande partie des jeunes issus de l’Ecole de Rugby (c’est la première grande récolte). En début de saison, nous participons pour la première fois au Challenge des Pavois du Girou. C’est une réussite totale puisque nous nous inclinons de justesse en demi-finale, face à Grenade (troisième division), après avoir brillement écarté deux clubs de divisions supérieure grâce à un rugby total et particulièrement offensif (18 essais en trois rencontres). Ces matchs permettent à un tout nouveau joueur de faire ses premiers pas rugbystique : c’est le pilier Thierry Lafforgue. Depuis, il a fait son chemin puisqu’il joue actuellement en première division à Castres. C’est également cette année là que David Berty, grâce à ses prestations en sélection régionale, a été repéré par Pierre Villepreux en particulier et il signe en faveur du Stade Toulousain. Au travers de ces deux joueurs, nous pouvons être fiers d’avoir parfaitement joué notre rôle de club formateur. La saison des séniors est « honnête », l’équipe II se qualifie pour les demi-finales et l’équipe I se voit barrer la route du Championnat de France, après deux beaux matchs, par Golfech, qui sera finaliste de ce Championnat de France. Mais l’essentiel est préservé, nous jouerons la saison prochaine en première série. A l’inter-saison, une mini-crise a provoqué un départ massif de l’effectif cadet vers un club voisin. Ils ne veulent pas jouer en entente avec Castelginest, mais le comité directeur du club s’est engagé dans la voie du long terme, afin d’éviter les fluctuations d’effectif des jeunes chaque saison. A l’école de rugby enfin, autour du président Denis Agasse, l’encadrement est assuré par J-P Castagnède, Ch. Deluc, J-F Giavarini, P. Lachurie, eux-mêmes issue de cette Ecole de Rugby. Cela est un signe de vitalité qui démontre que notre Section Rugby est devenue adulte et est capable de subvenir à ses propres besoins. Bravo à Tous !
Depuis déjà plusieurs saisons, cadets et juniors sont en entente avec Castelginest. Cet amalgame nous permet d’avoir régulièrement des bons résultats et notamment les juniors autour de leur très compétent et sympathique Flo Marin. Aussi, la décision de fusion au niveau de l’Ecole de Rugby est prise. En séniors, J-M Lastra remplace J-M Ercolessi, en tant qu’entraîneur auprès de J-J Barbe. L’équipe I « se fait sortir vigoureusement » par Eaunes pour la qualification au Championnat de France, mais l’essentiel est acquis, nous restons en première série. C’est de l’équipe II que vient une fois de plus la grande satisfaction. Demi-finaliste du Challenge, elle remporte son quatrième titre de Champion des Pyrénées devant Roques-Sur-Garonne (18 à 19), après une belle course-poursuite (0 à 9 à la mi-temps). Ce titre fait plaisir à tout le monde, notamment aux « retraitables » (R.boffo, J.-L Costamagna et J. Surre), mais plus particulièrement à l’entraîneur J.-J Barbe redevenu joueur pour la circonstance et qui partage le bouclier avec son fils Alex. Stan Pyrda avait connu pareil bonheur en 1983 avec Eric. Les champions : Collet, Beuzit, Manchado, J-L Costamagna, Surre, Mélix, Pellegry, R. Boffo (capitaine), Beth (o), Delmas, Brunel, Massetti, A. Barbe, Malpel, Brian ; remplaçants : J. Costamagna, M. Lannes, J-J Barbe.
Sur le plan sportif, pas beaucoup de réussite cette saison pour les seniors malgré les prouesses réalisées chaque dimanche par Jérôme Rouquet devant, Bernard Brian derrière, et tout le charisme de Bernard Papaix devenu entraîneur. Mais cela ne déstabilise pas du tout le club qui a des fondations solides et qui possède l’esprit de famille. Il faut remarquer que huit couples de dirigeants œuvrent pour la cause Rugby : • Monique et Jacques Albaret • Angèle et Julien Barens • Christiane et Serge Callegari • Jeannine et Jeannot Costamagna • Régine et Bernard Papaix • Jacqueline et Emile Ramplou • Bernadette et Jean-Pierre Tolleron • Marie-France et Jean-Louis Salvatge S’il fallait décerner la médaille d’or à l’un d’entre eux, c’est certainement ces derniers qui l’obtiendraient, car il faut rajouter aux parents, les trois enfants : Jean-Luc, Philippe et Christophe, licenciés depuis 1975 et qui nous ont permis, en grande partie, d’assurer une continuité sportive. Le virus rugby étant contagieux, Cécile, la compagne de Philippe, vient spontanément grossir le rang des dirigeants. Bravo les dirigeants et bravo les Salvatge. Une originalité pour clôturer la saison. En attendant d’aller partager le bonheur de Nanou et Stan Pyrda, qui se marient le jour de la finale du Championnat de France de première division, qui oppose le Stade Toulousain à Toulon, les joueurs et les dirigeants ont installé la télévision sur le stade de Saint-Jory et supportent David Berty, qui devient Champion de France alors qu’il est encore junior.
En début de saison, ce sont les jeunes de l’Ecole de Rugby qui sont honorés par la présence de joueurs du Stade Toulousain, lors de l’ultime entraînement avant le début de la compétition et la photo souvenir permet de fixer pour toujours cet instant inoubliable pour nos petits auprès de Cigagna, Cadieu, Lahirle, et Berty, les Champion de France. L’équipe I derrière une première ligne R. Marty, Ch. Rougethomas, Ph. Ballan, particulièrement soudée et efficace, realise une première phase de Championnat remarquable. Hélas ! le petit effectif et les blessures ne permettent pas de battre Cassagnes-Bégonhès pour la qualification au Championnat de France. Cependant, la montée en Promotion Honneur est acquise. C’est une marche de plus vers le sommet de la hiérarchie du Championnat des Pyrénées.
J-M Bielow devient président de l’Ecole de Rugby. L’équipe des minimes à XII entraînée par Jean Claude Jean (ancien pilier de Saint-Jory) et Daniel Caverivière, devient Vice Champion des Pyrénées face à Saint-Gaudens. Cette équipe fort sympathique doit ses bons résultats autant à son esprit de camaraderie qu’à ses qualités physiques. Les seniors réalisent une saison assez terne. Le retour sur le terrain de l’entraîneur Bernard Papaix apportera une certaine assise à la mêlée, mais cela n’est pas suffisant pour arracher la qualification. L’évènement de l’année est le match international joué face à l’équipe de l’Ecole d’Ingénieurs de Lisbonne qui évolue en deuxième division du Portugal. Le match est conclu grâce au dynamique deuxième ligne Carlos Rebocho qui joue chez nous depuis deux saisons. Devant un nombreux public, les élus locaux et un représentant du Conseil du Portugal, nous assistons à un beau match, plein de mouvement, où les Portugais font valoir leur engagement physique. Durant la troisième mi-temps, la convivialité, la bonne humeur et l’humour firent tomber la barrière de la langue. Au cours de ces deux dernières saisons, deux grands dirigeants nous quittent Julien Barens et Louis Pujol. Deux hommes qui doivent servir d’exemple car ils ont consacré beaucoup de leur temps de retraité aux associations de Saint-Jory en général et au rugby en particulier.
Président depuis cinq ans, Serge Callegari décide de continuer à apporter au club toute son expérience. C’est un véritable homme-orchestre qui participe aussi bien au recrutement des joueurs qu’à l’organisation des festivités, ou à l’établissement du budget et, par-dessus tout, il préserve l’esprit d’amateurisme et de bénévolat de notre club. C’est ainsi qu’il va dénicher deux nouveaux entraineurs Pierrot Cabanne et Jean-Jacques Soulié, qui remplacent les deux complices Bernard Papaix et J-J Barbe. L’apport d’une douzaine de nouveaux joueurs ne sera pas suffisant pour éviter la descente en première série, mais une méthode de jeu est en train de se mettre en place et, elle remporte le challenge Relin, face à La Barguillère (9 à 6), devant un public record et sous une forte chaleur. Les vainqueurs : Lastra, Collet, Papaix, Notario, Giavarini, Jeanjean, Melix (rn), Maurel, Castagnède, Suère, Marty, Ch. Salvatge, Renotte, Bisinotto ; remplaçants : Brunel, Beuzit, Massetti, Barbe, Chauvet, Bedos, Prudhom. Les benjamins à XII, chers à leur éducateur Jean-Marc Bielow, avaient ouvert la voie du succès en devenant Champion de Haute-Garonne.
Ce vingtième anniversaire, dirigeants et entraineurs veulent le marquer par une réussite sportive. Pour y parvenir, le président Serge Callegari et les entraineurs R Cabanne et J-J Soulié en tète, s’efforcent d’étoffer le groupe. C’est ainsi que l’on peut notamment voir le retour de R. Marty et l’arrivée d’une dizaine de nouveaux joueurs Cantéro, Ségol, Petitel, Theilleau, Montariol, Moreau, Bagnara, Lyet, Carniel, Audibert. Le travail de la saison passée porte rapidement ses fruits. Invaincus en première phase, ratant de peu le numéro un de première série en deuxième phase, tous les espoirs sont permis pour la suite. La qualification acquise, voilà que tout bascule ; les « coups de gueule » de Pierrot et Jean-Jacques n’arrivent pas à remettre l’équipe sur les rails et ce sera la grande désillusion contre Villefranche-de-Rouergue pour la qualification au Championnat de France. L’équipe II ne fera guère mieux en échouant en quart de finale du Challenge et de demi-finale du Championnat. Les juniors, toujours en entente avec Castelginest et la Vallée du Girou, vont réaliser un bon parcours en poule, mais seront rapidement sortis tant en Championnat des Pyrénées par Tarascon qu’en Championnat de France par Sérignan (Hérault). Pour les cadets, sous la houlette de Bernard Larroque, l’entente avec Aucamville est une première et aussi une réussite. Après un parcours cahoteux, en première phase, ils vont nous procurer beaucoup de satisfaction en deuxième partie en ne concédant qu’une seule défaite, avant de se faire sortir par Millau dans la course à la qualification au Championnat de France. L’Ecole de rugby, présidée par Jean-Marc Bielow, avec B.Abadie au secrétariat et Cécile Salvatge à la trésorerie, continue son entente avec Castelginest et la Vallée du Girou. Encadrés par les frères Salvatge et Jo Massetti, les résultats ne sont peut-être pas au niveau des espérances mais déjà de nouveaux talents pointent à l’horizon et particulièrement Cédric Tolleron « digne fils de Toto »
Organisée de mains de maître par Jean-Jacques Barbe et son équipe, cette journée de retrouvailles a connu un succès retentissant puisque plus de 400 personnes ont participé au repas dansant clôturant cette sympathique manifestation. Une première rencontre verra évoluer les plus anciens du club et l’on retrouvera avec plaisir les Caumon, Manau, Demarchi, Munoz, Jean et Jean-Luc Costamagna, Artuso, Tolleron et bien entendu l’emblématique entraîneur André Toustou. Ensuite entrera en lice, contre la réserve actuelle, l’équipe du « BOSS » l’ancien président Yvon Régis. Autour de lui on trouvera Bainstella, Royo, Dellabeta, Raux, Prat F, Michelin, Rizzo, Marot, leur entraîneur Pierre Loze et le « kiné » A. Molinari pour ne citer qu’eux. Le match de clôture opposera l’équipe des 3D (joueurs ayant débuté à Saint-Jory et évoluant maintenant dans l’une des trois divisions nationales), avec les Lafforgue, les frères Cavagnioli, Rouquet, Deluc, Lachurie, Pateloup……. A l’équipe du président avec les Brian, Castagnède, les frères Salvatge, Foltran, Rouge-Thomas et les valenciens, la bande à Pierrot. Pour ce qui concerne la saison sportive, sans doute à trop penser à cet anniversaire aucune des équipes du club ne réussira à s’illustrer.
Cette saison sera marquée par le décès tragique de Christophe Pujol lors de la rencontre Cugnaux – Saint-Jory en équipe réserve. Entraînés cette année par Daniel Gaubert et Jean-Jacques Soulié, remplacé par Thierry Grolleau en cours de saison, les seniors ne décollent pas. L’équipe I ne se qualifie pas et l’équipe réserve perdra en ½ finale des Pyrénées. Chez les jeunes de l’entente, les juniors se qualifient pour le Championnat de France, Cadets et école de rugby obtiennent de bons résultats lors des tournois de fin de saison. C’est le premier Noël organisé pour les enfants des joueurs et dirigeants du Club. C’est aussi un vœu cher au président Callegari qui se réalise, la création d’une équipe de vétérans : « LES BARRICOT’S », Jean-Jacques Barbe en sera le premier président. Serge Callegari après neuf années de présidence cède sa place à ses deux remplaçants Jean-Louis Salvatge et Bernard Papaix.
L’école de Rugby du canton nord se distingue avec les minimes qui sont champion excellence, les benjamins finalistes honneur et les mini-pousses qui sont ni plus ni moins vainqueur du Challenge 1 er pas. Pour la première fois de leur histoire, les Cadets, sous la houlette de B. Larroque se qualifient pour le Championnat de France. De nouveau la reserve ira en finale et malgré les efforts des Lastra, Giavarini, Eldin, Suère, Massetti, c’est l’équipe de Soual qui touchera le « bout de bois »
Après dissolution du Club Omnisports E.S.E (Entente Sporting Etoile) Saint-Jory, la section rugby part seule sous le nom de Rugby Club ST-Jory XV. Cette naissance ne pourra être fêtée car aucune des équipes de l’école de rugby aux séniors n’obtiendra de résultats encourageant. C’est Bernard Larroque et Philipe Salvatge qui sont aux commandes des équipes séniors secondés par Jo Brunel et Christian Foltran.
Jean-Luc Claret succède à Bernard Larroque à la tête de l’école de rugby. Les séniors avec un effectif en pleine mutation et composé essentiellement des jeunes joueurs formés au club ne réussiront pas à éviter la descente en 2 ème série. C’est aussi la tristesse dans la famille du rugby puisque l’un de ses plus anciens et fidèles supporters « Pépé » Galy a tiré sa dernière révérence. C’était un vrai supporter.
En cours de saison C. Foltran remplace J-L Claret à la tête de l’école de rugby. Les résultats sont flatteurs toutes les équipes de l’entente se qualifient pour les phases finales. Pour la deuxième fois, les cadets, entrainés par G. Simon et P. Mercier décrochent leur billet pour le Championnat de France. Après une qualification tirée par les cheveux en match de poule (en cas de défaite lors du dernier match à Mirepoix, c’était la descente en 3 ème série) l’équipe fanion passe brillamment le cap des ¼ et des ½ finales pour aller disputer la première finale depuis l’existence du club. Finale qu’elle va malheureusement perdre contre Quint-Fonsegrives. En championnat de France elle perdra également contre Pringonrieux, équipe de la banlieue de Périgueux. Plus heureuse l’équipe réserve gagnera sa finale contre Castelnau Durban. Autre distinction, la remise du challenge Galonnier qui récompense le club le plus fair-play.
Entraînés par Philippe Schifano et Ghislain Simon les juniors de l’entente, en battant l’équipe de Pamiers, deviennent Champion des Pyrénées Danet à XII. Les minimes sont finalistes de leur championnat, et les cadets du Critérium régional. Pierre Roucolle est le nouvel entraîneur des seniors qu’il conduira en demi-finale du Championnat. Le clou de la saison aura été le réveillon du changement de millénaire. Comme d’habitude le rugby s’est fortement motivé pour fêter cet événement.
Les cadets de l’entente se font éliminer par Montréjeau le futur vainqueur. Les seniors finissent en fin de classement et doivent disputer, contre Ramonville, un match de barrage pour se maintenir en promotion d’honneur. Match qu’ils gagneront. La réserve se fait sortir au premier tour des phases finales du Championnat des Pyrénées. La saison se terminera par la réception très réussie des Anglais de Sihillians et par le traditionnel voyage de fin d’année, cette fois à Port Aventura.
Du changement au sein de l’école de rugby, en appellation Canton Nord depuis 15 ans. Castelginest nous quitte pour s’associer à Lalande-Aucamville. C’est Bruguières, présidé par Frédéric Larre, ancien joueur et éducateur de Saint-Jory, qui prend sa place et le Canton Nord devient donc : Saint-Jory – Vallée du Girou – Bruguières. Ce changement n’empêche pas les minimes de terminer 2 ème du Challenge Groupama. Du changement aussi chez les séniors puisque Maurice Barsalou, Jean-Paul Estremo sont les nouveaux entraîneurs aidés par Patrice Ceccone et Christian Gauthier. L’équipe 1 battue en ¼ de finale des Pyrénées, disputera et gagnera contre Septfonds le droit de participer une nouvelles fois au Championnat de France. Sans plus de succès cette fois aussi, contre Juillac (Corrèze) sur le terrain de Gramat dans le Lot. Pour sa 8 ème finale l’équipe réserve va encore laisser filer le titre cette fois elle baissera pavillon contre Finhan.
Présidents et entraineurs caressaient secrètement l’espoir de décrocher un titre pour ce trentième anniversaire. La fête n’en serait que plus belle. Avec un pack léger et des lignes arrière inconstantes, l’équipe 1 se contentera de se maintenir au même niveau. L’équipe 2 passe une nouvelle fois à coté du titre. Cette fois elle perdra en finale contre Lezat, équipe venant d’un niveau supérieur. A l’occasion de ces trentes ans nous avons également une pensée pour ceux qui auraient tant aimé être parmi nous : Elie Régis, Gaby Potters, Marcel Boffo, Marc Moran, Didier Auriol, qui, comme « Pépé » Galy et Christophe Pujol nous ont quittés ces dix dernières années.